Sobriété éditoriale : quand moins, c’est plus !

Raisonné, respectueux et tourné vers la clarté, un principe de contenu plus responsable fait son chemin. Parce qu’on aurait tort de ne pas s’en inspirer, partons à la découverte des principes de la sobriété éditoriale.

Ce sont des pratiques simples, et pourtant leur impact est capital ! On nomme sobriété éditoriale l’ensemble des méthodes qui visent à rationaliser son empreinte sur le web et à alléger la surcharge d’information. Autrement dit, limiter le superflu et se concentrer sur l’essentiel.

Cet état d’esprit peut paraître paradoxal, a fortiori dans l’espace hyperconcurrenciel d’internet. Alors qu’on estime que 91 % des pages web ont un trafic nul sur Google (d’après une étude d’Ahrefs en 2020), la sobriété éditoriale va à contre-courant : des contenus sélectionnés avec soin, diffusés avec modération, mais surtout pertinents sur le fond et efficaces dans leur forme.

Sobriété éditoriale, les grands principes

  • Eviter le phénomène d’”infobésité” : cette surcharge cognitive liée aux milliers de messages que l’on reçoit chaque jour.

  • Répondre de façon efficace aux demandes de l’audience : chercher l’utile.

  • Solliciter une économie de ressources et de données, choisis avant tout pour leur pertinence, leur utilité et leur qualité ;

Quels sont les bénéfices pour l’annonceur et son audience ?

  • Pour le lecteur, d’abord, la sobriété éditoriale facilite la navigation, répond de façon pertinente à une recherche précise et ne surcharge par le message. Pour lui, c’est plus clair.

  • Pour le producteur de contenus, ensuite, elle assure l’efficacité de sa production, rappelle l’importance de son expertise et conforte la communication comme un outil, et pas une fin en soi.

  • Pour l’entreprise, enfin, la sobriété éditoriale conduit à de meilleures performances. La suppression de pages obsolètes, par exemple, permet l’amélioration du SEO, tout comme la simplification des arborescence et de la lecture. C’est aussi, bien souvent, une réduction des coûts de production. De manière plus indirecte, l’image de marque et la crédibilité s’améliorent, le contenu étant plus pertinent aux yeux des lecteurs.

Vous avez dit “éco-contenu” ?

C’est loin d’être un détail. La sobriété éditoriale contribue également à limiter l’impact énergétique du numérique. Un rappel utile : comme toute activité humaine, celui-ci consomme, engendre des déchets, du stockage et de la pollution.

D’après le think tank The Shift Project, l’activité informatique mondiale émet aujourd’hui 4 % des gaz à effet de serre du monde, et sa consommation énergétique s’accroît de 9 % par an. On le voit, l’impact de l’informatique sur l’environnement n’a donc rien d’immatériel. Fervent adhérent aux principes de la sobriété numérique et auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, Frédéric Bordage de Greenit.fr abonde sur Silicon.fr

“Cela peut paraître dingue, mais le numérique est une ressource critique qui pourrait être épuisée dans 30 à 60 ans. [...] Le numérique risque de devenir une « ressource de riches ». Seuls ces derniers pourront accéder à la culture, à l’enseignement, aux soins grâce au numérique. Est-ce le monde qu’on a envie de léguer à nos enfants ?”

Alors, prêt(e)s à faire le ménage sur vos sites web ? Contactez-nous pour vous faire accompagner dans l’audit et la mise à jour de vos contenus.

Sources : 

Précédent
Précédent

Une info pour qui ? Une info pour tous !

Suivant
Suivant

Qui a dit que les Français ne lisaient plus la presse ?